Quand la Chouette nocturne frôle les ailes de l'Azure

Au loin, je distingua le bruit de pas d'une course féline.
Elle était rapide, une émotion comme affolée émanait de son pelage que je devina trempé et fouetté par la neige.
Je me tourna dans sa direction, la queue soigneusement enroule autour de mes pattes.

     -Que viens-tu faire ici?

Miaulais-je en plongent mon regard azuré dans ces prunelles couleur d'ambre. Elle était épuisée, son pelage était plaqué contre son corps, son thorax se soulevait de manière régulière, ces yeux étincelaient sous le clair de lune, réfléchissant également sa douce lumière argentée sur son pelage gris légèrement hirsute.
Les éclats lunaires miroitaient aussi sur ma fourrure grise perle devenue presque bleue, mes yeux bleu glacial perçaient l’obscurité d'un feu de Bengale embrasé de détermination.
Derrière la meneuse grise, les feuillages de la forêt endormie semblait chanter.
Une brise ébouriffa sans le moindre bruit nos pelages, me glaçant cependant jusqu'aux os d'un air glacial.

Au loin, je distingua le bruit de pas d'une course féline.
Elle était rapide, une émotion comme affolée émanait de son pelage que je devina trempé et fouetté par la neige.
Je me tourna dans sa direction, la queue soigneusement enroule autour de mes pattes.

     -Que viens-tu faire ici?

Miaulais-je en plongent mon regard azuré dans ces prunelles couleur d'ambre. Elle était épuisée, son pelage était plaqué contre son corps, son thorax se soulevait de manière régulière, ces yeux étincelaient sous le clair de lune, réfléchissant également sa douce lumière argentée sur son pelage gris légèrement hirsute.
Les éclats lunaires miroitaient aussi sur ma fourrure grise perle devenue presque bleue, mes yeux bleu glacial perçaient l’obscurité d'un feu de Bengale embrasé de détermination.
Derrière la meneuse grise, les feuillages de la forêt endormie semblait chanter.
Une brise ébouriffa sans le moindre bruit nos pelages, me glaçant cependant jusqu'aux os d'un air glacial.

Je plissa les yeux.

-si je veux quitter le clan c'est mon choix.

Miaulais-je d'un ton plein de reproche, mon pelage commençait à se hérisser, je ne pouvais le croire: elle m'avait suivie.
Ma queue fouetta l'air avec violence et je feula avec animosité.

-Laisse moi tranquille maintenant!

La neige me piquait les yeux, mais je n'y prêta aucune attention, la lune réfléchissait toujours ces beaux reflets sur ma fourrure perlée.
Je fixais son regard ambré luisant comme deux perles à travers le brouillard qui était en train de se former tout autour de nous.